Dans les palmeraies et les montagnes en Boxer - jeudi 21 mars 2013 - Amtoudi à tafraoute - 236 km
|
matin à l'auberge |
Au réveil (7 h), je pars promener Fidji et ramasser des pierres noires en forme de petits bâtons pour faire de la décoration (Ceux que j'avais rapportés de mes précédents passages à Amtoudi ont été utilisés pour faire des dessins incrustés dans les murs du couloir de la maison).
Nous partons vers 9 h 30 en direction de Taghjijt, mais tournons à droite dans le village de Timoulay . Nous montons vers le Nord et Ifrane de l'anti-Atlas. 20 km avant, c'est à dire à une bonne vingtaine de km d'Amtoudi, nous nous arrêtons au village de Ouaoumaloukt. A flanc de montagne, entre oliviers et cultures, après le mausolée de Lala M'louka, coule une source chaude et soufrée. 2 grottes sont aménagées pour y descendre, s'y baigner et s'y laver : l'une pour les hommes, l'autre pour les femmes. Annick et moi nous y baignons en compagnie d'autres femmes de tout âge et d'enfants.
|
le plus grand arganier |
En face, pousse le plus vieux (ou le plus grand ?) arganier du Maroc. A l'ombre de sa ramure plusieurs hommes se reposent et discutent.
Nous redescendons en suivant l'oued et le canal d'irrigation. Les blés, hauts d'une quarantaine de centimètre ondulent . Leur vert tendre illumine le paysage sec des alentours. J'aime ce décor bucolique et ces couleurs franches : le bleu dur du ciel, le vert sombre des arganiers, le vert lumineux des champs, l'ocre des montagnes alentours...
|
riche maison berbère |
Ifrane de l'anti-Atlas est traversée par un oued important, et dans son eau des femmes font la lessive.
Nous y prenons notre petit-déjeuner, puis roulons plein nord pour rejoindre la R 104 pendant quelques kilomètres, juste après le Col du Kerdous (1100m). La route descend, et 7 km plus loin, à Tiffermit, nous prenons à droite l'embranchement vers Izerbi. Traversée de Jemaa Ida Oussemlal, Khmes aït Ouafka et Izerbi.
Le paysage est assez désertique, et, plantée au milieu de rien, surgit de temps à autre, une énorme maison, au centre d'une propriété ceinte de murs. Ce sont des maisons particulières de riches berbères qui se font construire une résidence secondaire sur leur terrain familiaux. Elles rivalisent en taille et en ornements. C'est devant l'une d'elles que nous pique-niquons.
Nous prenons la R580 ( non-marquée sur les cartes, mais très bonne et
déjà prise en 2008 avec Francis). Cette route serpente tantôt dans des
montagnes toutes plissées aux mille couleurs, tantôt dans des collines
ou des plaines. Celles-ci sont arides, mais quelques fois, il y a des
champs dont le vert tranche étrangement avec l'ocre environnant.
|
système solaire d'irrigation |
Il y a même un système d'irrigation par énergie solaire : Les plantations sont toutes jeunes, à revoir dans 1 ou 2 ans, avec ce soleil et de l'eau, cela devrait aller vite !
Nous nous arrêtons et nous promenons dans un des jolis petits villages isolés qui jalonnent notre itinéraire.
La route descend vers Afella-Irhir, début de la palmeraie et des gorges
d'Aït Mansour. Nous y arrivons un peu tard, et déjà le soleil ne baigne
plus les gorges.
|
descente vers Tafraoute |
|
Palmeraie d'Aït Mansour |
|
village dans la palmeraie |
Les 30 km qui nous séparent encore de Tafraoute se font en descente dans une route en lacets et me paraissent une éternité, car cette fois le soleil est couché et il fait nuit.
|
le Boxer devant l'hôtel |
Arrivés à Tafraoute, un rabatteur surgit pour nous proposer un
hébergement. Je trouve le premier trop cher et je fais mon prix : 180 dh
pour 3 personnes. Il nous conduit à l'auberge « Les Amis » (05 28 80 19
21 ou 05 27 54 30 93 ou 06 23 82 64 88 / auberge.lesamis@yahoo.fr).
C'est impeccable.