dimanche 2 juin 2013

Dans les palmeraies et les montagnes en Boxer - jeudi 21 mars 2013 - Amtoudi à tafraoute - 236 km

Dans les palmeraies et les montagnes en Boxer - jeudi 21 mars 2013 - Amtoudi à tafraoute - 236 km


matin à l'auberge
Au réveil (7 h), je pars promener Fidji et ramasser des pierres noires en forme de petits bâtons pour faire de la décoration (Ceux que j'avais rapportés de mes précédents passages à Amtoudi ont été utilisés pour faire des dessins incrustés dans les murs du couloir de la maison).

Nous partons vers 9 h 30 en direction de Taghjijt, mais tournons à droite dans le village de Timoulay . Nous montons vers le Nord et Ifrane de l'anti-Atlas. 20 km avant, c'est à dire à une bonne vingtaine de km d'Amtoudi, nous nous arrêtons au village de Ouaoumaloukt. A flanc de montagne, entre oliviers et cultures, après le mausolée de Lala M'louka, coule une source chaude et soufrée. 2 grottes sont aménagées pour y descendre, s'y baigner et s'y laver : l'une pour les hommes, l'autre pour les femmes. Annick et moi nous y baignons en compagnie d'autres femmes de tout âge et d'enfants.

le plus grand arganier

En face, pousse le plus vieux (ou le plus grand ?) arganier du Maroc. A l'ombre de sa ramure plusieurs hommes se reposent et discutent.






Nous redescendons en suivant l'oued et le canal d'irrigation. Les blés, hauts d'une quarantaine de centimètre ondulent . Leur vert tendre illumine le paysage sec des alentours. J'aime ce décor bucolique et ces couleurs franches : le bleu dur du ciel, le vert sombre des arganiers, le vert lumineux des champs, l'ocre des montagnes alentours...


riche maison berbère
Ifrane de l'anti-Atlas est traversée par un oued important, et dans son eau des femmes font la lessive.
Nous y prenons notre petit-déjeuner, puis roulons plein nord pour rejoindre la R 104 pendant quelques kilomètres, juste après le Col du Kerdous (1100m). La route descend, et 7 km plus loin, à Tiffermit, nous prenons à droite l'embranchement vers Izerbi. Traversée de Jemaa Ida Oussemlal, Khmes aït Ouafka et Izerbi.
Le paysage est assez désertique, et, plantée au milieu de rien, surgit de temps à autre, une énorme maison, au centre d'une propriété ceinte de murs. Ce sont des maisons particulières de riches berbères qui se font construire une résidence secondaire sur leur terrain familiaux. Elles rivalisent en taille et en ornements. C'est devant l'une d'elles que nous pique-niquons.



Nous prenons la R580 ( non-marquée sur les cartes, mais très bonne et déjà prise en 2008 avec Francis). Cette route serpente tantôt dans des montagnes toutes plissées aux mille couleurs, tantôt dans des collines ou des plaines. Celles-ci sont arides, mais quelques fois, il y a des champs dont le vert tranche étrangement avec l'ocre environnant.












système solaire d'irrigation


Il y a même un système d'irrigation par énergie solaire : Les plantations sont toutes jeunes, à revoir dans 1 ou 2 ans, avec ce soleil et de l'eau, cela devrait aller vite ! 






 Nous nous arrêtons et nous promenons dans un des jolis petits villages isolés qui jalonnent notre itinéraire.










La route descend vers Afella-Irhir, début de la palmeraie et des gorges d'Aït Mansour. Nous y arrivons un peu tard, et déjà le soleil ne baigne plus les gorges.
descente vers Tafraoute
Palmeraie d'Aït Mansour











village dans la palmeraie












Les 30 km qui nous séparent encore de Tafraoute se font en descente dans une route en lacets et me paraissent une éternité, car cette fois le soleil est couché et il fait nuit.

le Boxer devant l'hôtel




Arrivés à Tafraoute, un rabatteur surgit pour nous proposer un hébergement. Je trouve le premier trop cher et je fais mon prix : 180 dh pour 3 personnes. Il nous conduit à l'auberge « Les Amis » (05 28 80 19 21 ou 05 27 54 30 93 ou 06 23 82 64 88 / auberge.lesamis@yahoo.fr). C'est impeccable.



samedi 1 juin 2013

Dans les palmeraies et les montagnes en Boxer - mercredi 20 mars - Amtoudi - 0 km en voiture mais environ 15 à pied !

Dans les palmeraies et les montagnes en Boxer - mercredi 20 mars - Amtoudi - 0 km en voiture mais environ 15 à pied !

Excellent petit déjeuner sur la terrasse ensoleillée, puis départ à pied vers l'agadir ( = grenier collectif fortifié ) d'Aglouy.
Vue depuis l'Agadir
 Nous sommes accompagnés par le gardien de l'agadir ( 15 dh/pers.).
Cette visite est un peu moins intéressante que celle de l'agadir d'Id Aïssa que nous avions faite avec Annick en novembre dernier (cf. "voyage vers Dakhla" vendredi 23 novembre) : notre guide parle beaucoup moins bien et explique donc moins chaque endroit. De plus, celui-ci n'a pas de ruchers, ni de puits. Mais la vue de là-haut y est tout aussi extraordinaire. http://amtoudi.free.fr/Pages/Accueil.htm



une guelta
Nous redescendons vers l'oued par un chemin muletier, et marchons vers la source. Nous marchons tantôt dans la palmeraie où les canaux d'irrigation alimentent les petites parcelles cultivées, tantôt sur un chemin, tantôt dans le lit de l'oued. Soudain le chant de l'eau se fait entendre d'une petite cascade qui nourrit une guelta (=piscine naturelle entre les rochers). Il faut escalader quelques rochers et contourner ces gueltas de plus en plus fréquentes. Les parois rocheuses se resserrent, nous sommes dans les gorges.




Excellent et long bain dans 2 gueltas  successives séparées par une petite cascade qui vous assure un massage d'eau douce et chaude ! Ce sport aquatique ouvre l'appétit et le pique-nique sur les roches plates chauffées au soleil vaut repas de roi.












Après cette pose, nous continuons à marcher vers la source jusqu'à un cirque qui s'ouvre avec des bouquets de palmiers et des lauriers roses, ce coin doit être le Paradis Terrestre... bien qu'il n'y ait point de pommier !

Annick se pose sur un rocher au soleil, Michel et moi continuons. Je voudrais voir LA source. J'avance très longtemps, arrive à un grand bassin, mais je ne sais pas si cela peut-être la source... Michel s'est aussi arrêté. Le soleil baisse, je fais demi-tour.












Ce soir, nous mangeons « en ville » ! Nous ressortons pour dévorer un délicieux et très copieux couscous commandé ce matin, au « café-restaurant Palmier d'Amtdi » (06 66 92 25 41)

jeudi 30 mai 2013

Dans les palmeraies et les montagnes en Boxer - mardi 19 mars 2013 - Tiznit-Amtoudi - 147 km

Dans les palmeraies et les montagnes en Boxer - mardi 19 mars 2013 - Tiznit-Amtoudi  - 147 km

14 h, départ de Tiznit en Peugeot Boxer à 3, Michel, Annick et moi, sans oublier Fidji.

Route de Guelmim par la N1. La route traverse Régada, zone agricole très irriguée : culture d'oliviers et autre.

1er arrêt à Oulad Jerrar, et plus exactement à Aïn d'Oulad Jerrar, jolie petite médina fortifiée comportant plusieurs kasbahs et de beaux jardins toujours irrigués par la source (Aïn = source ).
http://socio-anthropologie.revues.org/index471.html
( particulièrement le §30 )



La Kasbah de l'ancien Caïd est ouverte et en cours de rénovation. Nous y pénétrons et y vagabondons : des pièces entourent un grand jardin parcouru par un canal d'irrigation et qui sent bon la fleur d'oranger.












http://www.youtube.com/watch?v=JQ4XKbhj1RE



Nous revoici sur la N1. La route monte et suit une gorge, elle serpente entre les montagnes et passe le Tizi-Mighert à 1052 m d'altitude, puis redescend sur Bouizakarne dans un paysage superbe.

A Bouizakarne, nous quittons la N1 et prenons la R102 (qui devient la N12 vers Tata), jusqu'à Taghjijt.
C'est un petit village au cœur d'une très belle palmeraie.http://ecotourisme-maroc.org/2012/02/palmeraie-taghjijt/

Nous nous y promenons longuement, puis allons acheter de quoi pique-niquer demain et faire des petits déjeuners : la confiture et le nescafé dans une petite boutique, les sardines dans la boutique d'à côté, le fromage et l'huile dans une troisième, les tomates et les bananes dans la suivante ! Partout, nous échangeons en riant avec l'épicier et les clients, l'ambiance est "bon-enfant" !

Nous arrivons vers 18 h à Amtoudi. 1er arrêt au Camping où j'avais oublié le collier et la laisse de Fidji en novembre dernier. Nous partons ensuite nous installer chez Georges Roy, à l'auberge "On dirait le Sud" ( 05 28 21 85 69 / 06 72 50 57 15 / ondiraitlesud@yahoo.fr ).
Nous dormirons dans la salon commun ( 50 dh/pers ) et prenons un tajine aux keftas ( 80 dh/pers )

circuit en 4x4 dans le désert de M'hamid : Mardi 5 mars - Guelmim à Agadir ( - Tadouarte) - 200 km

Circuit en 4x4  : Mardi 5 mars - Guelmim à Agadir ( - Tadouarte) - 200 km

Il a plu toute la nuit, pourtant les rues ont avalé l'eau : les bouches d'égout sont grand-ouvert sans aucune protection.
Départ à 9 h. A quelques kilomètres de la sortie de Guelmim, nous sommes arrêtés par l'oued Oum El Achar, qui en pleine crue submerge la route nationale. Des véhicules sont bloqués, on ne roule que sur une file, l'attente dure 1/2 heure.





Tout le reste de la route se fait sans encombre. Traversée de Tiznit, de l'oued Massa et de l'oued Souss, qui bien que pleins ne débordent pas sur la chaussée. Certains champs et fossés sont pleins d'eau et la végétation, lavée, resplendit de toute sa verdure. Arrivée à 12 h 15 à Agadir, où je retrouve mon camion qui m'attend.

Jean-Paul nous quitte et rentre chez lui.
Annick et moi partons au souk manger de la friture de poissons et fruits de mer, puis nous allons boire un thé sur la corniche. Fidji, toute contente de retrouver les grandes plages, bondit comme une folle sur le sable.
Annick voulait visiter la "Médina d'Agadir", mais c'est fermé le mardi ! (à retenir).
Nous nous arrêtons chez un fabricant de carrelage de ciment pour "notre" grotte à Aglou qui pourra bientôt vous accueillir, si vous le désirez... Inch Allah...

Retour sur Tiznit, soupe sur la place El Méchouar.
Arrivée à la maison à Tadouarte, pour une nuit de repos bien méritée.

BILAN DU VOYAGE

Départ d'Agadir le mardi 26 février 2013 au km 36824 du 4x4 de Jean-Paul.
Retour Agadir le mardi 5 mars au km 38593
Total parcouru : 1769 km

Nombre de litres d'essence : 161 litres
Consommation : 9,10 litres/100
Dépense en essence : 2020 dh (environ 187 €)
Nettoyage voiture : 100 dh (environ 9,25 €)

Dépense hébergement : 3260 dh (environ 302 €) , 2 nuits étant dans de beaux établissements en demi-pension.
Dépense repas : 805 dh (environ 75 €)
Dépenses guides : 190 dh (environ 18 €)

Total cagnotte commune pour 3 personnes : 6375 dh (environ 590 €)

Bilan général :
Le 4x4 de Jean-Paul (Dhaistu Terrios 9 ch essence) est vraiment une "bonne bête" et n'a rien à envier aux grosses machines ! Léger, il ne s'ensable pas, puissant, il grimpe les terrains très accidentés.
Jean-Paul est un excellent conducteur.
Annick et moi, pour nos débuts, avons été de bonnes co-pilotes. J'ai beaucoup aimé l'aventure de la recherche d'itinéraires, ce côté "jeu de piste" me plaît.
Nous avons traversé des paysages fabuleux, hors des sentiers battus et visité des sites intéressants.
Nous avons mangé et dormi dans tous les styles d'hébergement et de restauration.

circuit en 4x4 dans le désert de M'hamid : Lundi 4 mars : Ksar Tafnidilt à Guelmim - 188 km

Lundi 4 mars : Ksar Tafnidilt à Guelmim - 188 km

Il est tombé des trombes d'eau cette nuit, le vent continue à souffler avec rage.
rangement de la tente et départ à 9 h. Nous avons décidé de rejoindre la N 1 par les 6 km de piste d'hier soir, puis Guelmim et, peut-être, dès ce soir, Agadir.

Sur la piste nous croisons un 4x4 qui nous dit que la route est coupée par l'oued en crue : il faut attendre au moins 2 h si il ne pleut plus, or le ciel est bien menaçant. Demi-tour donc et nous pensons, par la piste, rejoindre l'embouchure du Drâa, puis suivre la côte, peut-être jusqu'à la Plage Blanche comme nous l'avions prévu.


En fait, c'est très difficile de se repérer dans toutes ces pistes qui se croisent. Cette région est sillonnée par les 4x4 qui viennent chercher le poisson des pêcheurs : ils connaissent leur environnement par cœur et font leurs propres itinéraire personnel.
Au bout de 2 h et 35 km, nous arrivons à l'océan et un village de pêcheurs. Enfin !
 Les falaises sont somptueuses ! Annick et moi sommes ravies de retrouver la mer.


 Nous empruntons la piste côtière vers le Nord, assez bien marquée. De toute façon, on ne peut aller à gauche, c'est l'Océan !
1 h 30 et 22 km pour arriver à Aoreora où il y a un ancien fort français en ruine.

ancien fort français












Le paysage magnifique nous laisse sans voix : l'oued roule ses eaux rougies par la terre, la mer roule ses énormes vagues, les dunes blanches changent de teintes au gré des nuages et du soleil, la végétation a reverdi par la pluie.
l'oued



De là, nous comptons suivre la piste bien marquée sur la carte qui va directement sur la N1. Pourtant, à 15 h 30, en 3 heures, nous n'avons fait que 42 km et nous sommes arrêtés par un oued dont le lit est large et couvert de végétation. Nous nous sentons perdus et un peu découragés. Le moral des troupes est bien bas et nous relevons même notre position exacte dans l'éventualité d'un appel de secours : 28043,797'N et 10°47,351'W...

Soudain passent trois 4x4 qui arrivent de devant. Ils nous disent que l'oued n'est pas dangereux, que le fond est stable, qu'il se franchit bien et que nous n'avons qu'à suivre leurs traces.
En effet, 1/4 d'h après, l'oued est franchi et nous voici sur le goudron tant espéré de la N1 !

Repas au premier bistro : nous dévorons soupe, tajine, yaourt, nous n'avons rien mangé depuis hier.


Sur la route, les oueds débordent, les champs sont inondés.











Arrivée à Guelmim, à l'hôtel Bahich ( 05 28 77 21 78 - www.geocities.com ) ( 300 dh/3 pers.). Il pleut très fort, les routes ressemblent à des fleuves. Je promène Fidji à claquettes les pieds dans l'eau jusqu'aux chevilles !

mercredi 29 mai 2013

circuit en 4x4 dans le désert de M'hamid : dimanche 3 mars - Icht à Ksar Tafnidilt

Dimanche 3 mars : ICHT - KSAR TIFNIDILT - 297 km

maison d'Abdellah
Ce matin, Annick n'est pas bien et fait la grasse-matinée. Moi, après la promenade matinale de Fidji, J'ai rendez-vous avec Abdellah, pour la visite de Icht. C'était un village fortifié, les ruelles sont toutes couvertes pour maintenir la fraîcheur. Il n'y a plus que 2 ou 3 maisons habitées. Abdellah me fait visiter la maison de son grand-père : il avait 2 femmes, donc la maison a 2 étages. Le rez-de-chaussée pour les animaux, le 1er étage pour sa 1ère femme, le 2ème étage pour sa 2ème femme et la terrasse avec la cuisine pour tous.

canaux d'irrigation
De là, on domine la palmeraie et le village, malheureusement très en ruines. J'éprouve toujours une certaine tristesse devant ces maisons éventrées qui livrent leurs secrets. J'y imagine la vie qu'il y avait dans ces pièces mises à nue... Quel malheur que ce patrimoine fonde un peu plus à chaque pluie !

Abdellah m'emmène ensuite dans la palmeraie et son système d'irrigation : chaque famille paie un droit d'arrosage, l'unité est le "tanast" et vaut 12 minutes. Ce droit est héréditaire. Je trouve injuste que les plus pauvres, qui ont le plus besoin de pouvoir cultiver leur petit lopin de terre pour se nourrir, soient les plus lésés...
Sur le retour, arrêt à des grottes souterraines, résultant de la terre prise par les familles pour la construction des maisons (terre blanche qui permet un enduit imperméable, genre Tadelakt).

Retour à l'auberge Borg Biramane, et départ par la P1801 en direction d'Assa. C'est une très belle route où tous les passages de gué sont neufs, mais qui se déroule au milieu d'un paysage très inhospitalier. D'ailleurs en 1 h et 80 km, nous ne voyons que 2 voitures ! C'est un désert comme je n'ai jamais vu : les acacias sont rares et desséchés, il n'y a aucune vie, pas un troupeau, pas une habitation, aucun relais téléphonique, RIEN. C'est d'une très grande austérité.

A 12 h , traversée d'Assa, ville seule au milieu de ce désert. Nous nous engageons sur la route R 103, pour remonter vers Guelmime et TanTan : contrôle de police permanent, plus de 20 minutes ! D'après les gendarmes, la suite de la P 1801 qui était une piste, est maintenant goudronnée jusqu'à Tiglite, c'est à dire sur les 3/4 de l'itinéraire que nous voulons faire. Nous faisons donc demi-tour et nous y engageons. La première partie se passe bien, le paysage est toujours aussi désert, une seule voiture en 1 heure ! Après Aouinet-Torkoz, le goudron continue encore, mais pas jusqu'à Tiglite.
Nous sommes sur piste.Le paysage est vallonné et très caillouteux, entrecoupé de failles dues à l'érosion. la piste n'est pas indiquée et il y a de nombreuses bifurcations. Dans les villages sans nom, les rares personnes visibles ne savent pas nous renseigner (s'aventurent quelques fois hors de chez eux...?). Au gré du GPS, de la boussole, de la carte et de ce que nous voyons, nous montons, nous descendons, nous contournons des monts. Jean-Paul conduit très bien et son 4x4 lui obéit parfaitement, mais... nous sommes quand même perdus ! A force de persévérance (il en faut ici !) et en alliant nos regards et nos avis, nous arrivons enfin sur la N1, 26 km avant Tan Tan, exactement où nous voulions déboucher ! il est 18 h 30 !

Ksar Tafnidilt
Route vers Tan Tan et à 4 km, piste à droite vers le Ksar Tafnidilt ( 06 63 23 31 15 - www. tafnidilt.net) où nous voulons passer la nuit. Encore plus de 6 km, dans le noir, à se demander si nous arriverons quelque part... Enfin, nous y voilà, mais l'établissement est complet : un raid d'une vingtaine de quads vient d'arriver ! Il reste le camping (40 dh par personne). Nous sommes crevés, il fait noir, Annick est toujours mal. Nous montons une tente pour nous deux, Jean-Paul dormira dans la voiture. Annick se couche, je fais une soupe en sachet que Jean-Paul et moi mangeons à la lueur de nos lampes-frontales. Il fait très doux, le ciel est clair, les étoiles brillent, mais....
Coucher à 9 h 30 et réveil à minuit par une violente tempête. Le vent souffle rageusement et bat de toute force la tente. Avec nos duvets, Annick et moi partons nous réfugier dans un salon avec 2 divans que j'avais repéré en promenant Fidji. Jean-Paul reste dans la voiture et Fidji y reste attachée. Toute la nuit, il pleut des cordes, mais Annick et moi dormons bien.